Dix-neuf lettres entre deux amis, un Allemand et un Juif américain, à l’heure de la montée du nazisme. Au fil de la correspondance, le ton s’assèche entre les deux amis.On assiste à l’idéologie fasciste qui s’infiltre, à l’horreur qui arrive. Qui est le bon, qui est le méchant ? Qu’aurions nous fait à leur place ? Le courage suffit-il à contrer le courant ? Quand l’horreur advient, le pardon est-il préférable à la vengeance ?
Un texte bouleversant interprété par deux comédiens d’exception. Jean-Pierre Darroussin incarne aujourd’hui le personnage de Max Eisenstein, juif américain confronté à la radicalisation de son ancien ami allemand Martin Schulse. Puisant dans la complexité de ce personnage troublé par les événements, il en transmet toute la profondeur et l’émotion. Stéphane Guillon interprète le rôle de Martin Schulse, un allemand qui bascule progressivement dans le l’idéologie nazie provoquant une rupture avec son ami Max Eisenstein. Stéphane Guillon en livre une interprétation nuancée propre à matérialiser cette profondeur.
Texte de Kressmann Taylor
Mise en scène de Jérémie Lippmann
Assistante mise en scène Manon Elezaar
Scénographie & Lumières de Jean-Pascal Pracht
Vidéo Caroline Grastilleur
Musique David Parienty
Costumes de Chouchane Abello-Tcherpachian